Les séries.
Mes séries me hantent, j’ai trop envie de les regarder. J’essaie de penser à autre chose, mais je n’y arrive pas. Comme je ne les regarde pas, j’y pense encore plus, comme une drogue. Je n’arrive pas à ne pas y penser. Tout me rappelle mes séries et mon cerveau part en cacahuète.
Mes écrans et les autres.
J’arrive à échapper à mes écrans, mais pas aux autres : ceux du lycée, ceux de la médiathèque, ceux des commerces, ceux des arrêts de bus… Je n’avais jamais remarqué qu’il y avait autant de personnes qui marchaient avec leur téléphone dans la rue. 
Le quotidien au lycée.
Je suis dans la commission informatique au lycée, c’était pas simple. On faisait des recherches sur les moteurs de recherche comme Google ou Duckduckgo, j’ai travaillé avec quelqu’un. Il n’en revenait pas que je fasse sans écrans, il a cru que j’étais malade, c’était drôle. J’ai recopié un peu bêtement ce qu’il a écrit, c’était pas un travail de groupe. Je ne suis pas allée non plus en présentation d’ateliers aujourd’hui, je savais qu’il y avait des personnes qui allaient présenter les films d’animation qu’ils avaient réalisés, je suis très pressée de voir ce qu’ils ont fait. Pour échapper aux écrans, tu dois passer en mode vampire.
Faire deux choses à la fois… ou pas.
Le téléphone provoque un mini-blocage. Quand tu fais un truc comme lire ou écrire avec ton téléphone allumé, en fait tu passes plus de temps sur ton téléphone qu’à lire ou écrire. Sans téléphone, t’es plus appliquée, pas plus inspirée pour autant, mais plus à ce que fais.
Occuper le temps libre.
Il faut trouver des choses à faire sinon tu t’ennuies. J’ai vu autant les copains cette semaine que d’habitude, c’est leur attitude qui a changé, car ça ne les laisse pas indifférents, mais le temps passé ensemble. Pour ce week-end, je vais harceler des gens pour sortir et ne pas rester à la maison. Je vais essayer de travailler et de terminer mes recherches aussi, j’aime bien chercher dans les livres, il y a une odeur et un toucher. Ce sont des bonnes journées quand même. Ça donne envie de faire plus de choses.
